Le projet

Qu’est-ce que le Petit Japon Breton ? 

Un petit coin de Japon au Pays de Dinan…

Le Petit Japon Breton est une micro exploitation agricole.

Elle a été créée par votre serviteur, Adeline, en octobre 2020 mais la première année a majoritairement été consacrée à la mise en place de toutes les structures et cultures.

Le but de ma petite exploitation est la production de pleurotes et champignons japonais en chambre ainsi que divers légumes avec des variétés japonaises.
J’espère pouvoir fournir aux amateurs, avec des circuits aussi courts que possible ces produits que j’affectionne.

Je me restreints à l’utilisation de produits naturels et faits-maison (savon-noir, purins de plantes…) ou dans le pire des cas des produits et pratiques certifiés Bio.
Le tout sera inspiré librement de la biodynamie, l’agroforesterie, du maraîchage sol vivant, de la permaculture…

De ce fait quelques productions complémentaires de fruits, plantes aromatiques et médicinales, ainsi que légumes anciens viendront compléter le panier.

Une petite bambouseraie servira à la fois à la production de pousses comestibles et (au long terme !) des chaumes/fibres etc…

Et pour plus d’autonomie, une petite plantation de miscanthus servira aux autres ateliers.

PJB

Historique

Forêt de bambou
Forêt de bambou, Kyoto, Japon

Le bruissement du vent dans les feuilles d’une forêt de bambou…


C’est une expérience sensorielle unique et c’est parmi mes meilleurs souvenirs du Japon où j’ai eu la chance de vivre quelques temps.
Il y a quelques années, alors que je commençais à chercher un moyen de m’assurer un petit revenu à la retraite, j’ai remarqué de grandes cannes de bambous vendues dans un magasin.
J’ai alors repensé à ces bambous présents partout au Japon dans la nature ou la vie quotidienne et je me suis dit que, peut-être, je pouvais combiner l’utile et l’agréable en créant ma bambouseraie.


Le bambou a de multiples avantages et intérêts, même s’il est peu exploité en Europe. J’ai alors commencé à me renseigner sur la culture du bambou et à regarder si des terres seraient disponibles dans la région d’origine de ma famille, où je comptais bien revenir passer ma retraite. Malheureusement il est assez vite apparu que trouver des terres agricoles dans cette zone ne serait pas simple et ce projet resta latent.
Entretemps la vie a fait que ce qui était un projet à long terme est devenu un moyen, ou plutôt espoir, d’envisager un changement de vie radical beaucoup plus immédiat. Le besoin de quitter Paris (ou plutôt la banlieue) et de délaisser les écrans d’ordinateurs pour retrouver ma famille, une vie plus saine pour une meilleure santé et une activité plus en accord avec mes goûts originaux, est devenu impératif. Ceci combiné avec des difficultés et de gros bouleversements là où je travaillais, m’a fait réaliser que c’était le moment où jamais de tenter ce (nouveau) virage.

(et oui 5 ans avant l’effet COVID ;P !)


J’ai alors décidé de me lancer sérieusement dans ce projet de reconversion et installation dans le Pays de Dinan… ce qui a bien sûr entraîné bien des évolutions à cette « naïve » idée de départ.

A terme le bambou pourra avoir de multiples débouchés mais il ne peut dans tous les cas que donner un revenu à long terme vu le temps nécessaire à la maturation des bambous – notamment géants- avant récolte. D’autres activités étaient donc indispensables pour pouvoir vivre en attendant !
Afin d’étoffer le projet, il m’a semblé judicieux de combiner cet attrait personnel pour le Japon avec l’environnement et la thématique créée par la future bambouseraie. Pour cela la production de produits frais ciblés m’a paru la meilleure option compte-tenu de mes capacités.

Même si les choses ont changées dans les grandes villes, à l’époque de mon retour du Japon j’avais été frappée par la difficulté de trouver certains produits frais japonais. En outre il est pour moi important de favoriser des productions locales lorsque c’est possible et d’avoir une traçabilité des produits, ce qui même maintenant n’est pas toujours facile. En province, là, c’est encore plus compliqué.

J’ai donc choisi de débuter ma petite exploitation avec la production de pleurotes et champignons japonais en chambre ainsi que divers légumes avec des variétés japonaises.
Ayant tout quitté et suivi un parcours d’installation en agriculture (‘3P’) dans les Côtes d’Armor, trouvé -avec du mal- un lieu où m’installer (pas si loin d’où mes arrières grands parents vivaient !)… il reste à tout mettre en place !
Même si j’y investis mes économies, comme tous les projets celui-ci aura besoin de votre intérêt bien sûr mais aussi de soutien financier si vous le souhaitez et le pouvez. Toute contribution le moment venu ou même simple encouragement ou coup de main sera le bienvenu !


Adeline