Le bruissement du vent dans les feuilles d’une forêt de bambou…
C’est une expérience sensorielle unique et c’est parmi mes meilleurs souvenirs du Japon.
Il y a quelques années, alors que je commençais à chercher un moyen de m’assurer un petit revenu à la retraite, je suis tombée sur des cannes de bambous vendues une fortune dans un magasin. J’ai alors repensé à ces bambous présents partout au Japon dans la nature ou la vie quotidienne et je me suis dit que, peut-être, je pouvais combiner l’utile et l’agréable en créant ma bambouseraie.
Comme vous pourrez le voir ici, le bambou a de multiples avantages et intérêts, même s’il est peu exploité en Europe.
J’ai alors commencé à me renseigner sur la culture du bambou et à regarder si des terres seraient disponibles dans la région d’origine de ma famille. Finalement cette idée de retraite est devenu un projet de vie à part entière.
Cela a pris du temps, mais j’ai finalement trouvé de quoi lancer un projet peut-être plus modeste en bambous, mais plus diversifié au final. Il faudra des années dans tous les cas pour donner un revenu à long terme vu le temps nécessaire à la maturation des bambous -notamment géants- avant récolte.
Contrairement à d’autres, j’ai pris le parti de débuter à zéro (semis) et de faire tout moi-même pour la croissance, plantation et culture. Sans traitement chimique évidemment.
D’autres activités étaient donc indispensables pour pouvoir vivre en attendant ! D’où la partie maraîchage et champignons de l’exploitation.
Dans un premier temps ce sont les pousses de bambous qui seront exploitables et qui constitueront un de mes « légumes spécialités ».
A terme je peux envisager de vendre les cannes de bambou elles-mêmes (décoration, chapiteaux…), des palissades, mais aussi du paillage ou bois de chauffage, ainsi que des feuillages comme alicament pour le bétail.
Comme le reste, le but est de distribuer mes bambous en circuits les plus locaux et courts possibles.
Enfin, si je parviens à faire pousser mes bambous j’aimerais faire profiter les amateurs de cet environnement « zen ». Je rêverais alors de créer un petit pavillon de thé, d’accueillir des stages de taiko, ou même pourquoi pas de créer un petit kyudojo ouvert aux amateurs ?
Voilà pour cette première présentation.
J’espère que vous apprécierez de suivre ici ce projet original de création d’un petit coin de Japon dans le Pays de Dinan !!
Adeline
